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Un bon nom de marque doit être mémorisable. Se mettre en quête du bon nom est un challenge qui requiert de la créativité et aussi de la lucidité sur ce qui conviendra vraiment. Il est parfois possible de tomber dans l’écueil de l’hyper originalité au détriment du sens.

Mémorisable,
pour créer l’évidence

Un exemple de nom mémorisable
créé par le Studio idîle

HEERO

Encourager et faciliter la rénovation énergétique, c’est la mission de Heero. La volonté première était de mettre au cœur de la marque tous ces héros du quotidien : les propriétaires qui souhaitent faire de la rénovation énergétique pour améliorer le confort de leur habitat mais qui se confrontent à de nombreuses difficultés. La rénovation énergétique, c’est un peu le parcours du combattant. Ce nom de marque a donc été créé et adopté pour valoriser et encourager ces rénovations vertueuses. Les deux “e” sont un clin d’oeil puisqu’on les retrouve dans le nom des  marques sœur de Heero. C’est un peu le petit bonus identitaire 🙂 Heero fait donc référence à un univers reconnu par notre subconscient comme un archétype universel : celui du héros. C’est simple, c’est clair et évident, c’est un nom mémorisable !

Avoir un nom de marque mémorisable, c’est la base, me direz-vous. Oui, mais, ce n’est pourtant pas toujours le cas, car c’est finalement un exercice périlleux. Rendre un nom mémorisable, c’est d’abord s’assurer de sa parfaite lisibilité et de son évocation, nos deux premiers critères fondamentaux. Quand un nom est mémorisé, cela sous-entend que le cerveau l’a catégorisé comme évident. Un nom évident c’est un nom qui résonne de sens, qui par ses sons, son rythme et ce qu’il évoque crée un tout harmonieux et parlant. Un nom mémorisable devient automatiquement logique pour le subconscient. Un nom mémorisable convoque des sensations : une image d’un soleil couchant, une mélodie entraînante, un geste amical, un parfum de plage, un goût fruité. Un nom mémorisable génère une émotion et c’est tout ce qu’on veut !

La Mauvaise pratique

Je ne vise pas l’originalité à tout prix. Faire différent, casser les codes, oui mais pourquoi ? Ce qui est important c’est d’apporter du sens, de susciter la curiosité et d’occuper autant l’espace visuel que sonore pour imprégner la mémoire d’un signal clair et fort : votre nom.

Le Faux Problème

“On aime bien ce nom, mais il est trop long pour être retenu.”

Faux, re-faux et sur-faux ! La qualité d’un bon nom ne se juge pas à son nombre de lettres. C’est le sens qui compte, l’évocation, son pouvoir émotionnel. Un nom de plus de 5 lettres ou en 2 mots peut-être une bonne idée pour raconter votre histoire.

Un nom parfaitement mémorisable

MAKE MY LEMONADE

“When life gives you lemon, make lemonade” (quand la vie te donne des citrons, fait de la limonade), c’est la devise de Lisa Gachet qui a créé Make My Limonade en 2015. La marque propose une mode do it yourself avec des collections à shopper et des vêtements à faire soi-même via des patrons (qu’il faut avouer) de grande qualité. Make My Limonade est un nom est loin d’être court, et pourtant en 3 mots, il sonne et résonne et on n’a aucune peine à le retenir. Pourquoi ? Parce qu’il nous évoque un bon verre de limonade fraîche. Le nom Make My Limonade agit comme un gimmick joyeux et entraînant, tout comme le sont ses collections.

DANS LA SÉRIE

Les 6 critères d’un bon nom